Qui contacter ? Qui est là pour me soutenir ?

Si vous êtes avec une personne exprimant des idées suicidaires, vous pouvez contacter ensemble notre association Un pass dans l’impasse. Vous pouvez également nous appeler seul pour recevoir une première écoute, des conseils et une orientation. Notre Centre met à disposition, pour vous et la personne ayant des idées suicidaires, un suivi psychologique et un support social. Les entretiens psychologiques sont dispensés dans nos 9 antennes de consultations. Elles sont situées à Charleroi, La Louvière, Liège, Louvain-la-Neuve, Marche-en-Famenne, Mons, Namur (Saint-Servais et Belgrade) et Tournai. Les entretiens psychologiques individuels, conjugaux ou familiaux sont facturés au ticket modérateur de 2,2€. Ils sont gratuits pour les bénéficiaires de l’intervention majorée (BIM). Les consultations sociales sont gratuites dans le cadre d’un suivi psychologique.

  • Pour discuter avec un psychologue, contactez le numéro unique pour toute la Wallonie 081/777.150. Ce numéro est accessible du lundi au vendredi de 8h30 à 17h00.

Si vous souhaitez aider un indépendant ou un entrepreneur, un soutien psychologique spécifiquement destiné à ces travailleurs a été mis en place. Un pass dans l’impasse met à leur disposition une ligne d’assistance téléphonique gratuite et leur permet de bénéficier de séances de soins psychologiques à distance ou en présentiel avec un psychologue.

  • Pour avoir accès à ces séances spécifiques aux indépendants, appelez gratuitement le 0800/300.25. Ce numéro est accessible du lundi au vendredi de 8h30 à 17h00.
  • Besoin d’une aide en soirée ou le week-end ? Vous pouvez joindre le Télé-Accueil au 107. Cette ligne d’écoute est disponible 24 heures sur 24.

 

 

Comment lancer une alerte pour offrir l’aide nécessaire ?

Que faire si un proche vous exprime sa détresse, son mal-être ou même son envie de mourir ? Pour réagir au mieux, Un pass dans l’impasse vous propose de devenir une sentinelle. Objectifs : aider la personne en détresse et contribuer à réduire le nombre de suicides !

Que vous soyez père, mère, étudiant, assistant social, éducateur, retraité… quel que soit votre profil, vous pouvez devenir une sentinelle et prévenir le suicide d’une ou plusieurs personnes. Grâce à une courte vidéo ou une sensibilisation gratuite de 2h donnée par l’association, les sentinelles sont capables de repérer les signes de détresse pouvant mener à un suicide. Confrontées à une telle situation, elles sont alors aptes à déclencher une « alerte » via un formulaire en ligne. Bien entendu, cette démarche n’est effectuée qu’avec l’accord de la personne concernée. La sentinelle joue donc un rôle de relais entre la personne en souffrance, Un pass dans l’impasse et une prise en charge adaptée à ses besoins.

Devenir une sentinelle est un acte citoyen gratuit, rapide, très simple et absolument pas chronophage. Suite à la sensibilisation de 2h, les sentinelles veillent sur les personnes qui les entourent sans s’en rendre compte. Si elles sont confrontées à une personne en détresse suicidaire, les connaissances en mémoire se rappelleront naturellement à elles et leur permettront rapidement de déclencher une alerte.

  • Vous voulez devenir une sentinelle ?
    Inscrivez-vous directement via notre bouton “Alertez-nous” : https://un-pass.be/inscription-sentinelle/
    Vous recevrez une courte vidéo par mail qui vous expliquera votre rôle de sentinelle, ainsi que comment détecter la détresse suicidaire et déclencher une alerte.
  • Vous souhaitez parfaire votre rôle de sentinelle en suivant une sensibilisation gratuite de 2h en visioconférence ?
    Vous pouvez vous inscrire directement sur notre site web: https://un-pass.be/formations/
    Découvrez notre guide pratique pour déclencher une alerte via le bouton “Alertez-nous” : Guide pratique du bouton ‘Alertez-nous

 

 

Comment repérer la souffrance suicidaire ?

Parler de soi, de ses difficultés, s’avère souvent difficile. Beaucoup de personnes préfèrent se taire, en espérant s’en sortir seules ou en espérant des jours meilleurs. Le repli sur soi et l’isolement peuvent aggraver une sensation d’échec mais aussi augmenter la perte de confiance et d’estime de soi.
On associe souvent le suicide à un événement précis. Or, un seul événement n’explique pas cet acte mais il peut être l’élément “en trop”, la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Il s’agit d’un ultime élément qui vient clore une spirale négative dans laquelle la personne s’est sentie, petit à petit, enfermée.La personne peut cumuler une série de signes auxquels nous pouvons être attentifs et sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour aller au devant d’elle, lui faire part de notre inquiétude afin d’initier un possible dialogue. Cependant, l’impulsivité de certains passages à l’acte est telle qu’elle nous laisse parfois démunis.
Quand les idéations suicidaires s’installent, le comportement peut se modifier, le discours peut être porteur de messages à décoder.
Autant de signes qui peuvent nous aider pour autant que nous ne les banalisions pas :

  1. Perte d’estime et de confiance en soi ;
  2. Communication d’idées suicidaires ou de désespoir, directes et ou indirectes : « je veux en finir, je voudrais m’endormir pour toujours, vous seriez tranquille sans moi, ma vie est inutile… » ;
  3. Désintérêt ou surinvestissement de la réalité du quotidien ;
  4. Irritabilité, dépression, absence de réaction après une perte ou événement majeur ;
  5. Plaintes somatiques persistantes ;
  6. Changement de comportement : hyper activité ou retrait ;
  7. Consommation abusive de médicaments ou drogues ou alcool;

Vous souhaitez en savoir plus

 

 

Que répondre à un proche qui a des idées suicidaires ?

Qu’il soit masqué, caché ou évoqué, un signe de mal-être demande à être recueilli et retourné à la personne qui l’émet : “tu sembles vivre quelque chose de difficile…”, “je m’inquiète pour toi…”. Aller à la rencontre de l’autre permet d’établir une relation à l’intérieur de laquelle la personne, reconnue dans ce qu’elle vit de pénible, peut se confier et se sentir moins seule face à sa situation. Si la personne nous communique des idées de suicide ou nous montre des comportements suicidaires, il faut avant tout l’écouter, ne pas la juger et ensuite :

  1. Reconnaître sa souffrance : “je me rends compte que tu traverses des moments difficiles… que tu crois que tu n’arriveras pas à…, que tu te sens…., que tu penses au suicide”.
  2. Rester authentique : ne pas s’engager au-delà de ses possibilités, ni se sentir responsable de la vie de l’autre. Nous sommes responsables de nos attitudes et de ce que nous proposons à l’autre. Ainsi, si ce que l’autre nous confie nous perturbe, nous pouvons lui répondre : “nous voudrions t’aider mais nous-mêmes sommes dans l’embarras et nous allons chercher, avec toi, d’autres personnes vers lesquelles tu pourrais te tourner”.
  3. Ne pas rester seul : ni celui qui souffre, ni celui qui écoute. Ceci signifie que nous allons nous en référer à d’autres (professionnels et/ou autres) pour soutenir la personne en souffrance : “Prenons le temps de parler à d’autres personnes de ce que tu vis. A plusieurs, on a plus de ressources”.

La prévention de l’acte suicidaire commence dans la relation que l’on noue ou que l’on entretient avec celui qui montre son mal-être. S’engager dans cette relation, selon ses ressources et ses limites, permettra peut-être à la personne de sortir de son enfermement et de reprendre pied sur une terre ferme en croyant à nouveau à d’autres possibles. Découvrez ici dans le détail les attitudes à privilégier et celles à éviter

 

 

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